LE MAEP CHERCHE À SENSIBILISER ET À OPÉRATIONALISER LES PRINCIPES DU CEAP AU NIVEAU NATIONAL EN AFRIQUE
PUBLISHED BY: APRMPOSTED: 03-11-2021
Hon. Dlodlo a souligné que les défis complexes auxquels le monde est confronté, en particulier à l’époque de la COVID-19, ‘‘nécessitent de nouvelles formes de réflexion sur nos définitions de la pauvreté et notre compréhension des facteurs à l’origine des inégalités’’. Bien qu’il puisse exister des relations claires entre la pauvreté, les inégalités et la corruption, ‘‘il y a un certain nombre de questions relatives aux facteurs structurels et historiques derrière le manque de capacité de l’État pour la mise en œuvre des politiques dans le monde en développement, en particulier en Afrique ? ‘’ a déclaré l’Hon. Dlodlo.
Divers pays Africains, dont le Botswana, Djibouti, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, l’île Maurice, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Sierra Leone, la Tanzanie, l’Ouganda et le Zimbabwe ont partagé les progrès nationaux expérimentés vers l’Agenda 2063 et les ODD avec un accent particulier sur la bonne gouvernance, les réformes administratives et les défis de la prestation des services publics.
Les participants ont convenu que la COVID-19 a considérablement affecté l’Afrique, mais les crises offrent également des opportunités. Les scénarios et les plans de reprise après la pandémie offrent en outre aux pays Africains une opportunité de transformation vers des voies plus équitables et durables. Les participants étaient d’accord pour dire que la pandémie a souligné le rôle des institutions publiques dans la fourniture de services publics essentiels et que la pandémie a révélé des faiblesses préexistantes dans le secteur public.
Ils ont également souligné que les institutions publiques ont également innové autour de l’administration en ligne et de la prestation numérique de services, des partenariats public-privé et de l’engagement des citoyens. Par conséquent, des institutions efficaces, responsables et inclusives sont essentielles pour aider les pays à accélérer la mise en œuvre du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 de l’UA, qui sont complémentaires et se renforcent mutuellement. Ces sentiments ont été repris au cours de l’atelier.
Le Professeur Maloka a mentionné qu’une plus grande attention est nécessaire pour lier les réalisations nationales aux progrès régionaux de l’Agenda 2063. En outre, il a souligné que ‘ ‘l’investissement dans le capital humain africain, en particulier les jeunes et les femmes, nécessite un meilleur alignement entre les stratégies des partenaires et les priorités nationales’’. Il a également souligné la nécessité de fournir des programmes de renforcement des capacités pour défendre certaines politiques et stratégies similaires aux principes de la CEAP, en particulier les principes de transparence, d’inclusion et d’élaboration de politiques saines.
En ce qui concerne la numérisation, il a également fait référence au centre de gouvernance nouvellement développé du MAEP qui fournira une variété de cours virtuels en partenariat avec la GIZ, l’AAPAM et d’autres partenaires stratégiques pour diffuser les connaissances et former les jeunes et les experts africains sur différents sujets pertinents à la gouvernance. -le lien de développement, y compris certains des principes de la CEAP.
Certains panélistes ont convenu que les leçons apprises doivent être intégrées et étendues. Ils ont également exhorté les partenaires stratégiques et les organes des Nations Unies à agir de manière cohérente et cohésive et à former des alliances stratégiques pour maximiser l’impact de leurs programmes et promouvoir l’inclusion, la participation et les partenariats public-privé.
L’atelier a également reconnu que les principes du CEAP de gouvernance efficace pour le développement durable étaient très pertinents pour relever les défis de la gouvernance en Afrique. Les participants ont également fait allusion à la nécessité d’activités supplémentaires pour accroître la sensibilisation aux Principes et fournir un soutien plus ciblé pour faciliter leur adoption dans la pratique.
La réunion a également reconnu le travail des évaluations nationales volontaires (ENV) qui offrent aux pays une opportunité importante d’encourager l’approche pangouvernementale et pansociétale, dans la poursuite de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063. L’accent a été mis sur le rôle impératif du MAEP de se coordonner avec les Communautés Economiques Régionales (CER) pour s’assurer que les recommandations clés du MAEP en matière de gouvernance sont prises en compte à différents niveaux pour améliorer les progrès de la gouvernance dans les pays africains parallèlement à l’alignement avec les structures de gouvernance nationales du MAEP.
Mme Hamouda a commenté que, dans le cadre du mandat élargi du MAEP, le secrétariat continental a proposé un exercice annuel d’apprentissage par les pairs entre les pays africains pour partager les expériences sur les préparations des ENV et des revues locales (VLR). L’intégration des principes de CEAP dans cet exercice annuel ainsi que la mise en évidence de l’importance des principes pour les États membres de l’UA et les organes de l’UA seront accélérées en 2022 dans le cadre des activités du MAEP.
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